Alors que le Marais continue à se développer et que ses loyers, de plus en plus élevé, deviennent inabordables, les voyageurs auront l’occasion de se glisser dans une rue où les indépendants continuent de prospérer.
Depuis le XIe siècle, lorsque l’Abbaye de Sainte-Opportune a reconnu pour la première fois le potentiel des vastes marais au nord-est de l’île de la Cité à être asséchés et transformés en champs arables, la partie parisienne a été une terre d’opportunités. Les rois de France se sont tournés vers le Marais pour se dégourdir les jambes lors de retraites à la campagne, de Charles V au XIVe siècle à Henri IV, qui a déclenché un boom immobilier au début du XVIIe siècle, le Marais a accueilli des immigrants d’Europe orientale, qui ont transformé le quartier en un lieu pour les commerçants.
Un lieu mythique
Ainsi, lorsque Cindy Guerreiro et Audrey Paul ont décidé de quitter leur emploi dans une agence de mode pour lancer leur propre marque de montres Made in France en 2016, ils se sont naturellement tournés vers le Maris pour trouver un espace.
Voici la présentation du quartier Saint-Paul :
Le problème est qu’au cœur du quartier, cela commence à être impossible. De la rue Vieux Temple à la rue des Françs-Bourgeois, les loyers ont monté en flèche, et il est de plus en plus courant de trouver des marques de luxe multinationales que des maisons indépendantes.
Des surprises multiples
Avec la rue Saint-Paul au centre, la rue Saint-Antoine et la Seine au nord et au sud, et la rue du Petit-Musc et la rue Nonnains-d’Hyères à l’est et à l’ouest, le quartier Saint-Paul réserve richesses architecturales exceptionnelles.
Le reste du Marais a aussi un patrimoine, mais le quartier Saint-Paul se distingue par son ambiance décontractée, due en partie aux antiquaires indépendants, artisans et artistes qui y travaillent.