En 1935 lorsque la Poule au Pot s’ouvrit dans une rue adjacente aux Halles, le principal marché de la capitale française, un vaste complexe de pavillons de verre et de fonte, s’élevait juste en bas de la rue. Il fut ensuite déplacé vers la banlieue de Rungis en 1969 et les vieux bâtiments ont été démolis pour faire place à un centre commercial et à un centre de transit.
C’est pourquoi ce bistrot est resté ouvert tard dans la nuit, afin de servir une clientèle composée essentiellement de marchands du marché. Au cours des années 50 et 60, cet établissement est devenu la cantine préférée des professionnels du cinéma et du spectacle français, ce qui explique pourquoi les plaques de cuivre portant leur nom figurent encore au bar.
Voici la présentation de cet établissement :
Un établissement historique
Cette adresse légendaire a maintenant un nouveau propriétaire, le chef deux étoilés Michelin, Jean-François Piège, qui possède déjà trois autres restaurants parisiens : Trèfle à Saint-Germain-des-Prés, Clover Grill et le Grand Restaurant.
Piège raconte que lorsqu’il a appris que cette adresse était à vendre, il a immédiatement su qu’il voulait l’acheter. C’est un morceau d’histoire de Paris et un lieu qu’il a toujours aimé, a indiqué le chef, qui habite dans le quartier.
Un grand changement
Il a adouci avec brio le décor vintage créé par des piliers en mosaïque, du papier peint à motif, des chaises en bois, un sol en carrelage et une barre en cuivre avec une grande radio à l’ancienne dans un meuble en bois, sans rien changer à ce qui était immédiatement perceptible.
Ainsi, mis à part un meilleur éclairage et des tables avec des draps roses et de nouveaux verres et couverts, Piège n’a pratiquement rien changé. D’autre part, il a élaboré un nouveau menu, une sorte d’hommage personnel à la belle cuisine bourgeoise que sa mère et ses grands-mères lui ont préparée lorsqu’il a grandi dans la ville de Valence, dans la Vallée du Rhône.